Star Trek Le Film (1979)

star trek le film

L’histoire : Une entité extraterrestre apparemment hostile se dirige vers la Terre. Starfleet charge l’amiral Kirk d’évaluer la menace. Il va reprendre les commandes de l’USS Enterprise. Quand l’équipage entre dans la nuée accompagnant l’entité, ils y découvrent une somme colossale de connaissances.

Ce que j’en pense : Je ne suis pas un grand habitué de Star Trek, j’ai plutôt grandi avec Star Wars. Et pendant longtemps Star Trek c’était un peu l’ennemi. Avec les adaptations de J.J. Abrams, qui rajeunissent très largement l’image de la série, je me suis tout doucement mis dans le bain.

Star Trek, c’est quand même un autre monde, une autre philosophie. Il n’y a pas de manichéisme comme dans Star Wars avec le Bien d’un côté (les Jedis) et le Mal de l’autre (les Siths). Il y a juste une équipe d’hommes et de femmes qui partent à l’aventure, sans préjugés, qui cherchent des explications, qui règlent les problèmes en discutant plutôt qu’à coups torpilles atomiques.

Mais voilà le problème.  Ce qui pouvait fonctionner sur un épisode de 52 minutes ne passe que difficilement sur un film de deux heures. Certaines séquences semblent s’étirer de trop longues minutes, je repense particulièrement au passage où Kirk redécouvre l’Enterprise en orbite autour de la Terre.

Comme il n’y a pas vraiment de bad guy dans le film, juste une sonde qui déconne un peu, j’avoue que mon intérêt a été plutôt limité. Ce qui sauve le film ce sont certains personnages : Spock, avec sa froideur et sa rationalité emblématique; McCoy, grande gueule cynique, est mon préféré, il dynamite le monde un peu guindé qui l’entoure.

Voilà une première incursion un peu mitigée dans le monde de Star Trek, je vais continuer à les regarder pour me faire une idée. Juste pour voir comme cela évolue.

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La danse des étoiles, Spider et Jeanne Robinson

la danse de étoiles

L’histoire : Shara Drummond est danseuse. Mais à cause de son physique, trop grande et trop de formes, elle n’avait aucune chance pour être danseuse sur Terre.

Elle décide alors d’exercer son art dans l’espace. Elle réinvente sa discipline et devient la première à danser en chute libre.

Quand des extraterrestres se pointent, c’est elle qui avec son art réussit à les renvoyer d’où ils viennent.

Ce que j’en pense : La Danse des étoiles est un roman artificiellement créé à partir de trois nouvelles. S’il n’y en a qu’une seule à lire c’est la première. Dans un récit de science-fiction on retrouve un art : la danse. Il est surprenant de retrouver un art du spectacle vivant dan un tel roman. Mais la danse permet aux auteurs d’aborder des thèmes variés. Tout d’abord il y a la volonté de réussir à exercer son art en prenant peu en compte les conséquences possibles. Pour Shara, danser dans l’espace et une manière d’exister. Mais elle ne peut rester dans l’espace qu’un temps limité car son corps s’habitue à l’absence de gravité et elle ne pourrait plus vivre sur Terre. Mais quelle importance quand on ne peut faire la seule chose qui nous intéresse dans un tel milieu ?

La danse peut aussi servir de moyen de communication avec  des entités extraterrestres. Cette utilisation sera le ressort des deux autres nouvelle. Avec les deux autres nouvelles j’ai eu la sensation que la préoccupation était moins de transmettre des émotions que d’essayer de raccrocher les récits à de la SF un peu plus commune . Les danseurs des étoiles mettent difficilement en place leur école de danse dans l’espace et doivent faire face aux manipulations politiques des diplomates et des militaires. J’y ai aussi retrouvé du charabia scientifique qui tranchait avec la tonalité poétique des descriptions des mouvements de danse de Shara. Alors par moments j’ai trouvé les récits un peu poussifs, comme si les auteurs essayaient d’étirer un concept, celui des danseurs des étoiles.

La Danse des étoiles est un récit composé de nouvelles au niveau inégal. Mais il introduit la danse dans un genre qui n’est pas forcément très propice à cela. Mais les auteurs réussissent à captiver le lecteur (au moins pour la première nouvelle) et à  faire entrer le récit de SF dans une autre dimension.

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ABC imaginaire 2016

logo-pliPrix Hugo 1978 (novella)

Prix Locus 1978 (novella)

Prix Nebula 1977 (novella)

 

Summer Star Wars Episode VII

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Septième année que le Summer Star Wars va animer la blogosphère et troisième année que j’y participe. Je ne sais pas si je vais faire aussi bien que les années précédentes où j’avais réussi à obtenir le plus grand nombre de contributions. Bah oui c’est fini les deux mois de vacances durant l’été.

J’ai un certain nombre de romans rentrant dans le thème qui attendent dans la PAL;  je pense qu’en terme de films il y aura du Star Trek (il y a beaucoup de films à voir), peut-être Avatar, Gravity et Interstellar; pour les BD  je n’ai pas encore trop regardé, je relirai peut être des classiques. Donc il y a beaucoup de choses au programme et si ce n’est pas cette année, ça sera pour l’an prochain.

Seigneur de lumière, Roger Zelazny

seigneur de lumiere

L’histoire : Les dieux du panthéon hindouiste ont quitté la Terre. Ils se sont installés sur une planète isolée. Ils y développent une technologie qui peut leur leur apporter l’immortalité. Retirés dans un palais, ils imposent leurs caprices au monde tout en le maintenant dans un état arriéré.

Un jour, un des premiers êtres suprêmes décide que les humains doivent partager le secret des dieux. Un affrontement sanglant va alors avoir lieu.

Ce que j’en pense : Je vais finir par croire qu’un roman couronné d’un prix littéraire n’est pas gage de compatibilité avec moi.

Tout le long du roman, je me suis posé la question : quel est l’intérêt de celui-ci ?

Bien sûr Zelazny fait preuve d’érudition : on passe en revue le panthéon hindouiste, il y  a des citations des textes sacrés en début de chapitre. Mais le problème est qu’il faut connaitre un minimum cette mythologie pour ne pas se sentir perdu. Ce qui n’est pas mon cas. Zelazny situe ces luttes entre divinités dans un monde futuriste, où la technologie est très avancée. Mais ce futurisme est tellement ténu que ça ne m’a pas accroché.

Les situations s’enchainent mais sans repères, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble. J’ai fini le roman sans grande conviction. Un jour j’espère entamer le Cycle d’Ambre et j’ose avoir l’espoir que je n’aurai pas la même déception.

ABC imaginaire 2016

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Prix Hugo 1968

Le Maitre du Haut Château, Philip K. Dick

le maitre du haut chateau

L’histoire : En 1947, les Alliés ont capitulé devant les forces de l’Axe. Les Etats-Unis sont divisés en deux par les vainqueurs : l’Est à l’Allemagne, l’Ouest au Japon.

La vie semble avoir repris un cours normal pour les Américains. Elle est rythmée par l’usage du Yi-King, un livre d’oracle importé par les Japonais.

Un jour, le quotidien est perturbé par la publication d’un roman qui décrit la victoire des Alliés.

Ce que j’en pense : C’est la deuxième fois que je lis Le Maitre du Haut Château, une des œuvres maitresses dans la bibliographie de Philip K. Dick.

Quand tu entres dans l’adolescence et que tu lis ce roman, tu n’es pas capable d’en saisir toutes les subtilités, surtout ce qui concerne le caractère uchronique du récit. Par contre à passés trente ans, tu es plus sensible au contenu du récit.

Au premier abord, Le Maitre du Haut Château est un roman uchronique L’histoire a dévié avec la victoire des forces de l’Axe. C’est l’occasion pour avoir une description des relations tendues entre Américains et Japonais, relations empreintes de domination et de racisme latent. Les relations sont aussi tendues entre les vainqueurs. Ils essayent de régler leurs différends par la voie diplomatique mais les coups tordus que l’on veut garder secrets  existent tout de même. Les nazis sont tellement retors et mauvais que les Japonais passeraient pour des enfants de chœur. On passe sous silence les crimes de guerre des Japonais. Mais c’est vrai nous sommes dans une autre réalité.

Mais dans les dernières pages du roman, le livre des oracles révèle que la réalité telle que décrite n’existe peut-être pas en fait, les alliés ont gagné la guerre, ce qui était une fiction dans un roman est une réalité. Alors on se retrouve avec une uchronie dans l’uchronie. Or le roman se finit avec cette révélation et de manière abrupte. Je voulais poursuivre l’exercice de réflexion. Et cela me déçoit, surtout pour un livre qui est présenté comme un incontournable en uchronie.

ABC imaginaire 2016

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Prix Hugo 1962

Les derniers hommes, Pierre Bordage

les derniers hommesTitre : Les derniers hommes

Auteur : Pierre Bordage

Editeur : Au diable vauvert

Année : [2000] 2010

687 pages

L’histoire : Dans une Europe dévastée par des explosions nucléaires et des animaux génétiquement modifiés utilisés lors de guerres mondiales, des nomades tentent de survivre. Leurs sourciers leur permettent de trouver les rares eaux épargnées par la contamination.

Mais une force inconnue menace l’avenir des derniers hommes. Avec bien peu d’espoir, ils vont devoir faire face à cette menace décidée à éliminer les derniers survivants et le monde qu’ils représentent.

Ce que j’en pense : La lecture des Derniers hommes est malheureusement intervenue à un mauvais moment  changement de rythme de vie, enfant malade. Alors la lecture s’est étirée sur plus de deux semaines. Par moments la lecture a été plus une contrainte qu’un plaisir. Mais je vais essayer de ne conserver en tête que ce qui m’a plu dans le roman.

Pierre Bordage nous décrit une Europe dévastée, les derniers hommes sont quasiment retournés à la préhistoire. Leurs moyens matériels sont faits de récupération et réparés jusqu’à l’usure. Ils se sont constitués en tribus ayant chacune une spécialité. Leur organisation est très hiérarchisé et fait une grande place aux croyances.

Les personnages mis en scène permettent de découvrir différents aspects de la vie de ces  survivants. Par contre mon intérêt a baissé lorsqu’est apparue Kadija, cette créature devant avec ses congénères, remplacer l’humanité. Pendant un moment, on peut croire qu’elle est un alien, là je me suis dit que ça allait partir dans une voie improbable. Bien sûr on obtient des explications par la suite, ça justifie l’ensemble de la fuite des derniers hommes. Mais ça m’a paru de trop, trop mystique, trop « space ». Peut être que je me suis habitué à un post-apo bien plus âpre, plus dur, sans « deus ex machina » pour justifier l’ensemble de la situation.

Même s’il m’a fallu deux semaines pour le lire, il faut reconnaitre qu’on se retrouve dans un monde post-apo saisissant, où l’aspect environnemental (très dégradé) est très présent. Mais j’ai moins adhéré lorsqu’était abordé tout ce qui touchait au philosophique d’une humanité rénovée, exempte de tout défaut.

ABC imaginaire 2016

Bilan de mai

Ce mois-ci n’a pas été très propice à la lecture. Un ptit gars malade ( ça mange les soirées ) et un changement de rythme de vie, c’est fini la vie où je n’avais que moi à penser. Donc une lecture qui a duré deux bonnes semaines, Les derniers hommes de Pierre Bordage; avant ça j’avais fini Divergent. La deuxième moitié du mois a été moins négative. Le Maitre du Haut Château a été très rapidement lu et grâce à une formation sur Lille et aux retards de la SNCF j’ai lu en quatre jours La danse des étoiles. En ce moment je suis dans Seigneur de lumière, c’est intéressant mais pas si prenant que ça.

DSC01853Je me suis légèrement allé dans les achats de livres. D’abord un passage chez Cultura où pas grand chose ne m’inspirait. Mais c’était le week-end de mon anniversaire alors je ne me voyais pas repartir sans rien. Jack Vance, c’est un de mes auteurs préférés, et c’est toujours plaisant à lire, comme une petite douceur.

Et comme le dernier jour de la formation sur Lille, j’ai été lâché très tôt et que je n’avais pas de train immédiatement, j’ai dû occuper une heure et demie. Alors grand tour au Furet du Nord. C’est cool de se retrouver dans une librairie où on peut trouver beaucoup de références.

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Mais le problème c’est que quand je suis en face des rayons, c’est que je me retrouve devant des livres que je possède déjà en numérique. C’est difficile de ne pas racheter quelque chose que j’ai déjà.

Pas de nouveautés mais des auteurs que j’apprécie : Jack Vance et Hervé Jubert. Je me suis rendu compte qu’il était difficile de trouver des oeuvres de Jubert, c’est dommage car c’est de la bonne dope.

Je continue tranquillement le Challenge ABC Imaginaire mais je me demande si je vais le finir car je lis nettement moins. Le jour de l’été débute le traditionnel Summer Star Wars. J’ai plein de romans en stock et j’espère encore faire honneur au challenge. Donc après Seigneur de lumière, vous aurez droit à du space opera à toutes les sauces.