Le patriote, Pearl Buck

le-patrioteL’histoire : Alors que Tchang Kai Chek entame sa conquête de la Chine, un jeune chinois est envoyé au Japon pour apprendre les ficelles du commerce auprès d’une riche famille. Quand le Japon envahit la Chine, ce jeune qui a fondé une famille se retrouve pris entre patriotisme et déloyauté.

Ce que j’en pense : Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de Pearl Buck. Les premières pages ont été difficiles, la petite histoire et la grande histoire sont imbriquées mais elle donne peu d’informations pour se repérer. Et quand l’histoire contemporaine de la Chine ne t’est pas familière, tu as un petit peu l’impression de rester sur le bord de la route.

Comme à son habitude, Pearl Buck confronte son personnage, chinois, à sa culture d’accueil, la culture japonaise. Car Pearl Buck excelle pour décortiquer les sentiments qui peuvent découler d’une confrontation à une culture étrangère. Et pour corser le tout, alors qu’il semble intégré à la société, la guerre est déclarée. Il faudra faire un choix entre sa patrie d’origine et sa patrie d’adoption, des deux côtés il y a une famille. Pour ma part je trouve étonnant que sa famille japonaise ne soit pas embêtée alors qu’elle a un lien avec un chinois. Peut être un choix d’atténuer la noirceur de la réalité.

Le Patriote n’est sûrement pas le meilleur roman que j’ai lire de Pearl Buck mais je dois reconnaitre qu’il aborde une thématique intéressante et qu’il donne envie de découvrir l’histoire chinoise.

Yaak Valley, Montana, Smith Henderson

yaak valley

L’histoire : Dans les années 80, Pete Snow est assistant social dans le Montana. Un jour son chemin croise celui d’un jeune garçon malade, en guenilles et affamé. Il va réussir à gagner sa confiance. Il va découvrir que le garçon vit avec son père Jeremiah, un fondamentaliste chrétien qui vit en marge de la société pour se préparer à l’Apocalypse.

Ce que j’en pense : J’ai reçu ce roman dans le cadre d’un Masse Critique privilégié. Cela faisait quelque temps que je n’avais pas lu de la littérature contemporaine. Les dernières fois j’avais été déçu alors je m’en étais éloigné.

Lire un tel roman permet de se dire qu’il ne faut pas mette tous les écrivains dans le même panier. Il y en a qui réussissent à s’intéresser à la société qui les entoure.

Ce n’est surement pas le roman le plus joyeux de l’année mais il réussit à éviter le manichéisme, caractère qui peut être fréquent chez un auteur US. Les personnages ont tous une partie grise. Pete, un représentant de l’interventionnisme de l’État devrait avoir une certaine irréprochabilité n’est pas un modèle de perfection : sa femme est une bringueuse, à la limite une mère indigne; son frère est recherché par la police; sa fille fugueuse finit par se prostituer. A force d’être au contact de marginaux, il finit par avoir les mêmes comportements que les gens qu’il doit assister.

C’est Jeremiah qui est le plus intéressant. Son comportement qui peut faire de lui un dérangé permet d’avoir une réflexion sur la société et sur les éléments qui peuvent la constituer : le pouvoir, l’argent, la démocratie , la famille, la violence.

Smith Henderson ne prend pas parti dans sa description de la société. Il a décrit comme elle est avec ses travers, ses petits moments lumineux.

Le monde selon Garp, John Irving

le monde selon garpTitre : Le monde selon Garp

Auteur : John Irving

Editeur : Éditions du Seuil

Année : [1976] 1980

583 pages

L’histoire : La mère de Garp avait la volonté d’avoir un enfant mais de ne pas s’embêter du père. Garp nait de sa brève relation avec un soldat dont la santé mentale était ne constant déclin. Garp va essayer de se construire une vie malgré un père mort alors qu’il n’était pas encore né et une mère qui s’est découvert une vocation de féministe.

Ce que j’en pense : Ce n’est pas souvent que j’abandonne un roman en cours de lecture. Mais ici je n’ai pas supporté l’impression de déjà-lu. On retrouve les mêmes situations familiales, les personnages qui ont plus ou moins les mêmes traits psychologiques. Autant Je te retrouverai m’avait intéressé, autant Garp m’a déçu. Malgré le fait d’avoir lu 250 pages du roman, à aucun moment je n’ai eu la sensation que le récit allait décoller. Cela peut-être dû au fait que John Irving apprécie de submerger le lecteur de détails qui à force semblent bien peu utiles.

Alors je ne me suis pas acharné, j’ai laissé tomber pour me tourner vers d’autres lectures.

Un enfant du pays, Richard Wright

un enfant du paysTitre : Un enfant du pays (Native Son)

Auteur : Richard Wright

Editeur : Le livre de poche

Année : [1947] 1977

499 pages

L’histoire : Bigger Thomas, jeune noir de vingt ans, vit dans une pièce avec sa mère, son frère et sa soeur. Pour subsister il organise des braquages de faible envergure. Un jour il s’embrouille avec ses comparses. Décidé à changer de vie Bigger accepte une place de chauffeur chez M. Dalton, un blanc qui œuvre pour améliorer la situation de la communauté noire. Un soir Bigger ramène la fille de Dalton ivre morte chez elle. Accidentellement il l’étouffe. Ainsi va débuter une jeu du chat et de la souris entre un jeune noir et une population blanche raciste.

Ce que j’en pense : Un enfant du pays est un roman que j’ai commencé sans beaucoup de conviction. D’abord parce que j’étais dans une période où ce que je lisais ne m’intéressait pas trop, ensuite parce que son début était plutôt laborieux avec beaucoup d’oralité dans le récit, ce qui était plutôt rebutant. Mais je me suis accroché et je suis sorti satisfait de cette lecture.

Richard Wright, auteur noir, à travers une histoire dramatique, sans espoir pour son personnage principal, décrit les conditions de vie des noirs juste après la Second guerre mondiale.

Bigger Thomas est ce genre de personnage qui ne peut pas grand chose contre les destin quoiqu’il fasse. Enclin à vivre de petits larcins et prompt à la violence, il accepte tout de même d’essayer de vivre comme tout le monde, en ayant un travail, même si c’est au service d’un blanc.

Mais il va être confronté au regard des blancs enclins à aider la communauté noire. Mais Bigger ne va pas comprendre les intentions des blancs et va prendre la gentillesse, l’empathie pour de la condescendance.

Je trouve dommage que le roman se finisse un procès où on retrouve plaidoirie et réquisitoire sous la forme de discours grandiloquents, plutôt difficiles à digérer.

Mais Un enfant du pays est un roman social qui éclaire sur les conditions de vie des noirs dans les années 40 mais aussi un roman sur l’incompréhension entre deux communautés.

Goodbye, Columbus, Philip Roth

goodbye colombusTitre : Goodbye, Columbus

Auteur : Philip Roth

Editeur : Folio

Année : [1962] 2002

369 pages

1. Goodbye, Columbus : c’est le récit d’une aventure estivale entre une étudiante et un jeune bibliothécaire. C’est la nouvelle la plus longue du recueil, presque une novella. Difficile de s’accrocher aux personnages tant ils semblent renfermés sur eux-mêmes. Dès que leur conversation prend une certaine ampleur, ils finissent par s’engueuler. Bien sûr ils finissent par se quitter car ils ont eu des relations sexuelles, ce qui ne plait pas à la famille de l’étudiante qui semblait plutôt ouverte et tolérante.

2. La conversion des Juifs : dans un cours d’enseignement religieux, un élève cherche à démonter ce que lui apprend le professeur. Celui-ci sous le coup de la colère le gifle et l’enfant se réfugie sur le toit en faisant croire qu’il va se jeter dans le vide. Heureusement que c’est une nouvelle plutôt courte car les considérations religieuses sont assez vite devenues ennuyantes. Heureusement que le comique de la situation permet de relativiser l’impression ressentie.

3. Le défenseur de la foi : A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un conscrit juif fait pression sur son sous-officier, juif lui aussi, pour que soit reconnu les caractéristiques les plus élémentaires de sa religion. C’est peut-être la nouvelle la plus intéressante, celle qui pourrait facilement alimenter un débat sur la laïcité . Ce soldat par ses revendications fait le jeu du communautarisme. Le pire c’est que son sous-officier pendant un long moment va accepter les demandes du soldat alors que l’on se rend bien compte qu’elles sont souvent injustifiées et pour en faire le moins possible par rapport aux autres soldats.

4. Epstein : Epstein est un commerçant juif qui a de plus en plus de mal à supporter ce qu’est devenue sa femme. Un jour elle découvre qu’il a une rougeur sur le sexe et elle va le soupçonner d’avoir eu une relation sexuelle avec une autre femme. Encore une nouvelle qui m’aura moyennement emballé. Ça crie dans tous les sens, pour tout et n’importe quoi. Et quand l’un commet l’irréparable tout le monde se rabiboche. Mouais, classique.

5. L’habit ne fait pas le moine : un étudiant de bonne famille raconte comment il a été brièvement ami avec deux jeunes de son école qui avait un passé criminel. Ici je n’ai pas compris où Philip Roth voulait en venir. Il conclut sa nouvelle d’une manière plutôt énigmatique, ça laisse en suspens le récit.

6. Eli le fanatique : La communauté juive d’une petite ville veut empêcher la création d’une école par des rescapés des camps de concentration. Ici on a droit à une confrontation entre des Juifs intégrés à la société américaine et des Juifs orthodoxes qui refusent de vivre dans leur époque. C’est plutôt intéressant mais la transformation du modéré Eli en juif ultra orthodoxe semble de trop.

Schroder, Amity Gaige

schroderTitre : Schroder

Auteur : Amity Gaige

Editeur : Belfond

Année : [2013] 2014

342 pages

L’histoire : Erik Schroder est en instance de divorce mais la séparation se passe très mal. Un jour alors qu’il a la garde de sa fille il décide de prolonger le moment qu’il a avec sa fille en prenant la route.

Ce que j’en pense : Schroder est un roman qui aborde le thème du divorce. Il prend la forme d’une lettre écrite par Erik Schroder pour expliquer à sa femme son geste.

Le personnage de Schroder m’est apparu assez inconséquent et très bavard. Je peux tout à fait comprendre son comportement car un divorce peut vite devenir une guerre avec les enfants comme enjeu. Le problème c’est qu’on dirait que la vie passée de Schroder conditionne ses actes d’une manière presque inéluctable.

Bizarrement on dirait que personne ne l’aime. Pendant une grande partie du roman il est en compagnie de sa fille mais elle a rarement un geste ou un mouvement d’amour, elle n’a pas a une attitude qui pourrait laisser penser qu’elle est contente d’être avec lui.

Au delà du thème du divorce, l’histoire questionne sur le fait d’être parents car cela peut transformer une personnalité.

Dans l’ensemble c’est un roman où j’ai attendu qu’il se passe quelque chose, c’est une histoire un peu vaine un peu comme la tentative de Schroder.

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Une histoire de Chine, Pearl Buck

4Titre : Une histoire de Chine

Auteur : Pearl Buck

Editeur : J’ai Lu

Année : [1962] 1977

153 pages

Note : 13/20

L’histoire : Dans un coin de Chine, deux prêtres américains voient arriver les soldats de la Révolution bien décidés à faire avouer aux prêtres qu’ils sont des espions. Le chef des soldats va violer une jeune fille à laquelle un des prêtres est attaché. Un bras de fer moral va se nouer entre les religieux et les communistes.

Ce que j’en pense : Comme Pearl Buck en a l’habitude, elle va bâtir son roman sur une opposition. D’un côté il y a les révolutionnaires communistes, endoctrinés, reniant ce qu’ils ont été parce qu’ils croient qu’un avenir meilleur est possible. De l’autre il y a les prêtres catholiques qui malgré une vie retirée du monde se retrouvent sans le vouloir plonger dans une réalité matérielle qui les dépasse, pour la quelle ils ne sont pas préparés.

Chaque camp est représenté par des personnages assez forts et complexes. Le père Fitzgibbon est très à cheval sur les principes, voit presque le péché partout, mais son emprisonnement va faire évoluer sa mentalité, il va perdre de sa rigidité, être un peu plus pragmatique. Le père O’Banion va être partagé tout le long du roman entre sa volonté de respecter ses vœux et l’attirance qu’il éprouvera pour la jeune Siu-Lan. C’est un personnage que j’ai trouvé intrigant dès le début, il introduit du burlesque avec sa relation avec sa âne plus que têtu, se laisse martyrisé par son supérieur et peut d’un coup usé de violence contre ceux qui malmèneraient son supérieur. Ho-San peut être assez rapidement considéré comme le méchant : imbu de son autorité et de son pouvoir, prêt à utiliser la torture pour arriver à ses fins.. Mais il change lorsqu’il découvre son fils, fruit d’un viol. C’est peut-être cet optimisme un peu trop gros qui m’ennuie dans ce roman. Tout homme même s’il a commis des actes répréhensibles peut encore avoir en lui de la bonté. C’est pour moi une morale un peu trop chrétienne. C’est dommage d’avoir fini sur ça alors que j’avais plutôt apprécié les rapports complexes entre les personnages.

Esprit d’hiver, Laura Kasischke

Titre : Esprit d’hiver

Auteur : Laura Kasischke

Editeur : Christian Bourgois

Année : 2013

275 pages

Note : 14/20

L’histoire : Le matin de Noël, Holly a une étrange impression, une sorte d’angoisse inexplicable. Une tempête de neige arrive, les invités ne peuvent plus venir pour le traditionnel repas. Alors Holly se retrouve toute seule avec sa fille Tatiana. Mais le comportement de celle-ci devient assez rapidement agressif, ce qui inquiète Holly.

Ce que j’en pense : C’est par hasard que je suis tombé sur le dernier roman de Laura Kasischke au rayon Nouveautés de la bibliothèque. Même si je dois faire baisser ma PAL, je me suis dit que je pouvais me permettre de lire une nouveauté de la rentrée littéraire 2013.

Laura Kasischke est une habituée dans la création d’atmosphère oppressante dans un cadre protecteur. Ici Holly pourrait être tranquillement chez elle, à attendre que le mauvais temps passe, à profiter de la journée avec sa fille. Mais la journée va vite virer au règlement de comptes entre les deux femmes. Tatiana va lâcher tout ce qui n’a pas été depuis qu’elle a été adoptés par Holly et son mari Eric. Les critiques vont entrainer une remise en cause, un questionnement de Holly quant à sa capacité à élever un enfant. Car Holly pendant quinze ans s’est efforcée à atteindre une sorte de perfection dans son rôle de mère. Sauf qu’il s’est passé quelque chose à l’orphelinat de Sibérie où ils sont allés chercher Tatiana. Quelque chose que Holly a occulté pendant toutes ces années mais qui l’a suivi jusqu’en Amérique et qui aujourd’hui refait surface.

Ce quelque chose crée des crises qui apparaissent aussi rapidement qu’elles disparaissent mais qui sont très violentes. Il faudra attendre la fin du roman pour apprendre ce qu’est ce quelque chose. Le dénouement est sec, abrupt mais d’un coup cela explique tous les événements de la journée.

Snuff, Chuck Palahniuk

Titre : Snuff

Auteur : Chuck Palahniuk

Edition : Sonatine

Année : [2008] 2012

212 pages

Note : 5/20

L’histoire : Cassie Wright, actrice porno sur le déclin, décide de finir sa carrière en battant un record : organiser un gang bang avec six cents hommes. On va suivre l’événement à travers les yeux de trois d’entre eux.

Ce que j’en pense : Pour certains Palahniuk est une sorte de messie, un écrivain qu’ils mettraient sur un piédestal. Et bien moi je ne fais pas partie de ceux-là. Je n’avais pas accroché à l’idée du Fight Club, je trouvais que ça faisait trop foutage de gueule. A la rigueur les gens auraient dû appliquer la règle que l’on applique au Fight Club : on ne parle pas du Fight Club.

Après la violence quasi-gratuite, Palahniuk se tourne vers la sexualité, vers un de ses aspects réducteurs : la pornographie. Les personnages, les trois hommes qui doivent baiser Cassie Wright, sont eu aussi très réducteurs. Ils ont tous une motivation à être là mais ce pourquoi ils sont là m’a laissé de marbre. C’est juste une bande de pauvres nazes.

Le récit est censé nous montrer comment le porno a changé nos rapports dans nos sociétés. Mais comme les personnages sont des loosers, des raté ou des gusses en attente de come-back, ils ne sont pas du tout représentants de quoi que ce soit.

On nous promet un suspense mais avec une histoire et des personnages pas mirobolants, le suspense fait assez vite pschitt. A cela il faut ajouter un vocabulaire, certes cru vu le milieu dans lequel ça se passe, mais d’une grande pauvreté. Ça fait resurgir une pauvreté qui pourrait faire douter du talent d’écrivain de Palahniuk.

Le dernier d’entre nous – Neil Gordon

Titre : Le dernier d’entre nous

Auteur : Neil Gordon

Edition : 10/18

Année : [2003] 2013

574 pages

Note : 14/20

L’histoire : James Grant est aujourd’hui un avocat respecté mais son passé un peu trouble est en train de refaire surface. C’est en recevant un mail de celui-ci qu’Isabel Grant, sa fille, va découvrir ce qu’il s’est passé trente ans plus tôt.

Ce que j’en pense : Je ne sais pas bien comment commencer cette critique. Au début, on est un peu dérouté. Le récit se fait par le biais de mails que reçoit Isabel Grant de la part de différentes personnes. On ne sait pas bien dans quel but cela est fait, il faut attendre la toute fin pour le savoir, mais cela n’est pas le plus important. Ce qui importe c’est ce qui s’est passé trente ans plus tôt. Quand on lit que certains narrateurs ne disent pas forcément la vérité, on se dit qu’il va y avoir des faux-semblants, des fausses pistes, qu’il va falloir faire le tri. Cela s’efface vite quand l’intrigue, quasi-policière,  se met en place.

Avec cette intrigue qui relèverait presque du thriller, on fait marche arrière jusque dans les années 60. Celles de l’American Way of Life qui devait se répandre à travers le monde car c’était un exemple. Mais ce système a été traversé de nombreuses contestations, notamment contre la guerre au Viet-Nam. Ce roman permet un éclairage sur un épisode de l’histoire  des Etats-Unis qui reste assez peu connu. Des jeunes se sont élevés contre une guerre injuste, qu’ils ne voulaient pas faire mais qu’on a forcé à faire.; ils ont manifesté, ont fait exploser des bombes sans toute fois faire de victime et ils ont été pourchassés comme des criminels, voire d’une manière plus brutale que des criminels classiques. C’est étonnant de voir que dans un pays où la liberté d’expression est une vertu cardinale, ceux qui pouvaient émettre une opinion divergente étaient sanctionnés.

Le dernier d’entre nous traite d’un sujet qui peut avoir des échos avec certains événements récents, la forme peut paraitre originale au début mais on passe tout de même un bon moment.