Titre : Le temple des vents – L’ Epee de vérité Tome 4
Auteur : Terry Goodkind
Editeur : Bragelonne
Annee : 2005
604 pages
Note : 2,5/5
L’histoire : Le peuple de D’Hara a été sauvé. Mais Jagang, celui qui marche dans les rêves, oppose a Richard un ennemi invisible et bien plus efficace que ses légions : la peste. Pour mettre fin a l’épidémie Richard doit retrouver la trace d’un temple disparu
Ce que j’en pense : Il m’a fallu longtemps avant de pouvoir trouver le quatrième volume des aventures de Richard et Kahlan, un bleubleu a réussi a perdre un livre de cette taille et la bibliothèque a pris le temps pour le remplacer.
Comme dans toute saga , on retrouve les personnages des volumes précédents. Mais je n’avais pas remarqué qu’il y avait autant de personnages. Ici ils font tous leur petite histoire dans leur coin, sans que cela ait vraiment de lien avec les aventures des autres. Ça fractionne le récit et ne donne pas l’impression que ça avance.
Richard est toujours aussi naïf, sans spoiler ça clashe pas mal avec Kahlan, mais il est incapable de se mettre à la place des gens, de comprendre pourquoi ils ont agi de telle manière. Attitude étonnante pour un personnage qui incarne un guerrier surpuissant ayant vocation à sauver le monde.
Un nouveau personnage arrive en la personne de Drefan Rahl, demi-frère de Richard, beau gosse au pantalon a l’entrejambe trop moulante, chef d’un ordre de guérisseurs, qui dispense des conseils d’hygiène de vie lorgnant vers le New Age. Je ne sais pas si Goodkind se rend compte qu’il crée des personnages proches de la caricature ou s’il fait cela innocemment.
De plus Goodkind utilise des ressorts dramatiques éculés comme le passage où Richard et Kahlan doivent épouser quelqu’un contre leur gré pour pouvoir accéder au Temple des vents. Comme si on allait croire que c’est possible que les deux tourtereaux ne puissent pas vivre leur amour comme ils l’entendent.
La magie a cela de bien qu’elle permet de remettre a neuf les personnages qui ont pu atrocement souffrir ou être aux portes de la mort. Mais trop de magie la rend complètement inintéressante. Et cette magie permet de finir le roman dans un mega happy end, mais le combat contre Jagang n’a pas avance d’un pouce.
Autant les trois premiers volumes, quoiqu ‘inégaux, avaient un certain intérêt, autant avec ce quatrième volume on entre dans une fantasy nanar.