Auteur : Theodore Sturgeon
Editeur : J’ai Lu
Année : 1976
306 pages
Note : 2,5/5
L’histoire : L’idiot Tousseul vivait en marge de la société. Un jour il rencontre un groupe d’enfants ayant des pouvoirs surnaturels. Ensemble ils vont fonder une famille et essayer de vivre normalement.
Ce que j’en pense : C’est un roman un peu dur à classer, à mi-chemin entre le fantastique et la SF.
Après cette lecture j’ai beaucoup d’interrogations. Un peu comme quand j’avais fini Demain les chiens de Clifford D. Simak. J’ai du mal à voir où Sturgeon veut en venir avec son récit. Comme Demain les chiens, Les Plus qu’humains est un recueil de trois nouvelles ce qui explique l’aspect un peu décousu. Mais pour le savoir il penser à se renseigner sur Wikipédia.
Ce roman est le récit de la rencontre d’êtres différents destinés à être marginalisés ou à mourir. Ils ont chacun des capacités qui leur permettent de compenser leurs « défectuosités », et ensemble ils peuvent former un Gestalt. Comme une sorte de nouvelle étape dans l’histoire de l’humanité.
On le présente comme une oeuvre phare de Sturgeon et comme un chef d’oeuvre, mais je peux avouer que le style m’a moyennement emballé.
Comme j’ai pu le dire plus haut on ne sait pas bien où l’on va au fil de la lecture. Sturgeon utilise de grandes ellipses, créant de gros trous dans le récit, il faut être patient avant de pouvoir les remplir et de comprendre.
Dans le texte : « Aucune règle ne peut s’appliquer à toi. Tu ne peux obéir à des règles destinées à une espèce, alors que tu n’appartiens à aucune espèce. Tu n’es pas un homme ordinaire, si bien que la morale d’un homme ordinaire ne te convient pas. Pas plus que ne conviendrait celle d’une fourmillière.
Tant et si bien que personne ne veut de toi et que tu es un monstre. Mais il existe une autre sorte code de vie qui doit te convenir. C’est un code qui exige de la foi plutôt que de l’obéissance. C’est ce que nous appellerons une éthique. »
D’autres avis chez Vert, La Griotte et chez Chiffonnette.