Les damnés de l’asphalte, Laurent Whale

les damnes de l'asphalteTitre : Les damnés de l’asphalte

Auteur : Laurent Whale

Editeur : Critic

Année : 2013

483 pages

L’histoire : L’Europe a été ravagé par un fléau. Il ne reste que des ruines de ce qui était un des centres de la civilisation occidentale. Des communautés se sont constituées, elles doivent faire face aux bandes errantes, aux secte, au climat rendu d’autant plus difficile en raison de la pénurie.

Deux membres d’une communauté ont disparu lors d’une mission de reconnaissance. Une équipe va partir à leur rescousse.

Ce que j’en pense : C’est plutôt rare que je lise des romans post-apocalyptiques, peut-être par volonté de ne pas me  retrouver  à lire quelque chose de trop pessimiste. Là j’ai fait mon fou, je me suis laissé tenter.

Alors oui on se retrouve dans une Europe post-apocalyptique décrite de manière saisissante. On n’a pas trop d’éléments sur les causes d’une telle situation. J’en aurai eu si j’avais lu le premier volume Les Etoiles s’en balancent.

On se retrouve dans un monde qui a son lot d’illuminés plutôt dangereux pour les autres (les Sectiens), qui a son lot de violences pour le moindre objet qui a peut avoir une grande valeur dans cette désolation.

La mission de secours sert aussi de rite d’initiation pour un des jeunes personnages. Face à chaque nouvelle situation ou rencontre, il va s’affirmer, se transformer , devenir plus dur, plus violent, plus en phase avec l’époque dans laquelle il vit.

Par contre j’ai trouvé que le récit avait un côté répétitif. Une impression que c’est toujours les mêmes choses qui arrivent à l’équipe de sauvetage. Ils arrivent à leur but à la toute fin du roman, on se retrouve avec un roman dont la conclusion parait assez vite expédiée.

Les damnés de l’asphalte est un roman plutôt plaisant à lire même si cet avenir post-apocalyptique peut-être désagréable à imaginer quoiqu’envisageable. Il y a heureusement des hommes qui refusent de s’abaisser et de devenir des barbares, des bêtes. Ces hommes par leur empathie prouvent que l’humanité ne s’éteint pas comme ça. Ils doivent se battre pour la faire vivre et cela qui leur permet de sortir grandis de leur combat.

Sans titre

Chien du Heaume, Justine Niogret

chien du heaumeTitre : Chien du Heaume

Auteur : Justine Niogret

Editeur : Mnémos

Année : 2010

222 pages

L’histoire : Chien du Heaume vend ses talents de guerrière au plus offrant. Mais autre chose la motive : la recherche de son véritable nom. Elle n’a qu’un seul indice : la hache à motifs de serpents que son père lui a laissé.

Ce que j’en pense : Que ce soit avec Gueule de truie ou Mordred, j’ai régulièrement entendu parler (en bien) de Justine Niogret.

Je me suis lancée dans la lecture de son premier roman. Chine du Heaume est l’histoire d’une quête importante pour le personnage principal mais qui m’est vite apparue comme vaine.

Dans un univers médiéval, on suit l’évolution de Chien. C’est un univers où la violence est toujours présente mais elle côtoie aussi la superstition et la bêtise. Les personnages masculins qui entourent Chien ont tous un lourd secret à garder et même si ce sont de grands et forts guerriers, ils apparaissent comme assez fragiles. Quant aux femmes elles sont soit effacée ou bien vicieuses et retorses.

Le personnage de la Salamandre est celui qui m’a le plus impressionné. Cette sorte de chevalier qui semble être né avec son armure a amené une part d’étrangeté, de mystère dans le récit. Sa motivation qui est de faire appliquer le dogme d’une nouvelle religion en détruisant les partisans des anciens rites en fait un ennemi de taille car ceux qui ont une telle motivation sont toujours ceux qui sont les plus difficiles à abattre.

Chien du Heaume offre un récit condensé avec de beaux moments de bravoure mais aussi d’indignation car je me suis assez rapidement attaché à ces guerriers.

Sans titre

Star Wars Episode VI : Le Retour du Jedi

star wars 6L’histoire : L’Empire a relancé la construction d’une station orbitale très lourdement armée. Luke avec l’aide de ses amis va libérer Han Solo des griffes de Jabba.

Ce que j’en pense : Dernier épisode de la trilogie, il renoue avec l’action. Une première séquence assez sombre dans l’antre de Jabba qui permet de reformer l’équipe au complet lance le film.

Puis après il s’agira de l’attaque de l’Etoile de la mort. On va y découvrir la lune forestière d’Endor et ses habitants, les Ewoks, petites boules de poils qui auront leurs films à eux quelques années plus tard. Alors ça donne bastons à la David contre Goliath, courses-poursuite avec des moto-jets.

Entre-temps Luke va continuer à découvrir des éléments sur sa famille. Il va devoir aussi affronter l’Empereur et la tentation de passer du Côté obscur de la Force. Mais contrairement à son père, le choix semble moins difficile à faire : il semble être plus résistant à la tentation. Peut-être que savoir ce qu’a fait le Côté obscur de son père est une aide.

Dernier film d’une trilogie qui a transformé le cinéma et aussi dernier article pour le Challenge Summer Star Wars qui se finit aujourd’hui.

SSW ep 2

Le Cycle de Tschaï – Le Wankh – 3 et 4

tschai 3Titre : Le Cycle de Tschaï – Le Wankh – 3 et 4

Scénario : Jean-David Morvan

Scénario : Li-An

Editeur : Delcourt

Année : 2001 et 2002

L’histoire : Adam Reith continue ses pérégrinations sur Tschaï. Il recherche un vaisseau spatial pour pouvoir retourner sur Terre. Mais sa quête va lui faire rencontrer des ethnies et traverser des villes toutes exotiques.

Ce que j’en pense : Avec cette adaptation du Wankh j’ai la sensation que le dessin s’est libéré. Ça permet d’avoir quelque chose de plus honnête pour retranscrire l’œuvre de Jack Vance.

tschai 4Ici ça permet de redécouvrir que Vance était un formidable inventeur et conteur. Il arrive à mettre en place des systèmes économiques, philosophiques qui peuvent surprendre voire choquer à première vue mais qui en y réfléchissant bien tiennent la route.

Je crois que je vais continuer la redécouverte de cette oeuvre par le biais de la BD avant de me relancer dans la lecture des romans que j’avais lu il y a maintenant quelques années.

SSW ep 2Sans titre

Durée des équipages : 61 missions : Officier-pilote Gurvan, P.J. Hérault

gurvan 3Titre : Durée des équipages : 61 missions : Officier-pilote Gurvan

Auteur : P.J. Hérault

Editeur : Fleuve Noir

Année : 1988

192 pages

L’histoire : La planète sur laquelle Gurvan s’est réfugié abrite des ennemis. Il va devoir assurer la défense de ce que lui et ses amis ont réussi à sauver en attendant les renforts.

Ce que j’en pense : Dernier volet de cette trilogie que j’ai beaucoup apprécié. Gurvan monte enfin en grade. Grâce à une sorte de don il devient le meilleur pilote de la flotte et enchaine les victoires. Mais cet état ne lui monte pas à la tête, il reste comme il a toujours été : simple. Ce qui a le don d’exaspérer certains.

Comme dans les volumes précédents, les séquences d’action se succèdent sans ralentir. Même si sur un roman aussi court cela peut paraitre excessif, ici ça passe sans problème car cela est raconté d’une manière très fluide.

J’ai enfin eu une évocation des causes de la guerre et de la nature des belligérants. Mais cela reste très succinct et apparait à la toute fin du volume. Bien sûr la guerre va se finir et va se poser la question de l’avenir de ces femmes et hommes spécialement conçus et élevées dans le but de faire la guerre.

L’édition Fleuve Noir scinde les romans en trois mais ces romans peuvent facilement se lire à la suite car il y a toujours quelque chose qui accroche le lecteur.

SSW ep 2Sans titre

Star Wars Episode V : L’Empire contre-attaque

Star wars 5L’histoire : Bien que l’Alliance rebelle ait détruit l’Etoile Noire, l’Empire reste puissant et continue sa chasse aux rebelles. Luke va dans le système Dagobah pour trouver un maitre Jedi qui pourrait continuer sa formation.

Ce que j’en pense : Quand j’étais plus jeune, cet épisode de Star Wars était celui que j’appréciais le moins. Je trouvais qu’il ne se passait pas grand chose, comme si c’était un film entre deux autres plus riches en action.

Maintenant que je l’ai vu avec plus de recul, je comprends pourquoi il est considéré comme le meilleur de la trilogie. Il est le pilier de la trilogie car il est riche en révélations et en évolutions qui vont conditionner le déroulement de la série. Le plus emblématique est le duel entre Luke et Darth Vador où celui-ci annonce la vérité à Luke.

C’est aussi le plus sombre des trois. L’Alliance rebelle semble mal en point, elle perd un de ses piliers lorsque Han Solo est placé dans la carbonite. Luke ne sait pas très bien où il en est, devenir Jedi ce n’est pas si facile.

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Le livre de Ptath, A.E. Van Vogt

le livre de ptathTitre : Le livre de Ptath

Auteur : A.E. Van Vogt

Editeur : J’ai Lu

Année : [1947] 1973

305 pages

L’histoire : Peter Holroyd est tué pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il se réveille deux cent millions d’années dans le futur dans le corps de Ptath, dieu vivant de Gonwonlane.

La prêtresse Ineznia a affaibli la puissance de Ptath par ses envoutements et détient sa compagne en captivité. Mais Ptath est un dieu et qui peut réellement s’opposer à un dieu même affaibli ?

Ce que j’en pense : Après avoir lu Le Retour aux étoiles, j’avais envie de continuer sur ma lancée « je ressors de ma PAL de la SF vintage ».

Mais voilà je ne peux réussir à tous les coups. Autant A la poursuite des Slans et quelques recueils de nouvelles étaient plutôt plutôt plaisants même s’ils avaient quelques imperfections, autant ici j’ai eu l’impression d’être douché dès le début.

Je trouve un peu facile de mettre ce roman en SF. Il n’y a aucune avancée technologique, l’évolution de l’humanité s’est plutôt transformée en régression. La Terre est très peuplée et sert de champ de bataille à une prêtresse avide de pouvoir et à un dieu amnésique habité par un homme du XX° siècle.

Le récit est assez long à se mettre en route. Il faut du temps pour que Ptath monte ne puissance et l’affrontement avec Ineznia est concentré en quelques pages à la toute fin.

On suit la progression de Ptath sans véritable intérêt. Ce qui lui arrive ne crée pas de tension, les « rebondissements ne sont pas surprenants.

Le livre de Ptath forme un ensemble assez impersonnel. Les personnages, même le principal, ne sont pas attachants et l’histoire n’est même pas très intéressante. Donc une grande déception car je ne m’attendais pas à me retrouver avec un roman qui se tourne vers la fantasy sans tout à fait y rentrer.

Sans titre

Durée des équipages : 61 missions, tome 2 : Les premières victoires, P.J. Hérault

gurvan 2Titre : Durée des équipages : 61 missions, tome 2 : Les premières victoires

Auteur : P.J. Hérault

Editeur : Fleuve Noir

Année : 1987

192 pages

L’histoire : La guerre continue. Elle se poursuit à la surface de certaines planètes. Lors d’un retour sur son porteur d’origine, Gurvan abat enfin ses premiers Géos. Mais le porteur est attaqué et durement atteint. Gurvan avec une poignée de compagnons vont essayer de s’en sortit même s’ils ont peu d’espoir.

Ce que j’en pense : Le premier tome s’arrêtait très abruptement dans une scène de combat. Ici ça reprend exactement là où ça s’arrêtait. J’ai retrouvé avec plaisir Gurvan et les membres de son équipe qui s’est formée avec les circonstances. Circonstances plutôt dramatiques avec l’attaque et la destruction du porteur. Gurvan et ses amis vont tout faire pour s’en sortir. La course contre le temps et contre la mort est assez saisissante de réalisme. Et puis comme je me suis attaché à ces personnages, je souhaitais qu’ils s’en sortent, qu’ils meurent d’une façon plus héroïque s’ils devaient mourir.

On retrouve les mêmes ingrédients que dans le premier : beaucoup de scènes de combats, une romance qui commence à tout doucement prendre forme et quelques touches d’humour.

SSW ep 2Sans titre

Star Wars Episode 4 : Un nouvel espoir

star wars 4L’histoire : L’Empire règne sur la galaxie. Une faction rebelle tente de s’opposer au règne de terreur mis en place. Le jeune Luke Skywalker récupère un droïde qui est porteur d’une message à destination de Ben Kenobi, un vieil ermite qui vit pas loin de chez lui.  Mais Luke va se rendre compte que le droïde intéresse les forces de l’Empire.

Ce que j’en pense : Combien de fois ai-je pu voir cet épisode depuis que mes parents m’ont mis devant il y a à peu près vingt cinq ans ? J’en sais rien du tout mais une chose est sûre c’est que la VHS a pris cher avec toutes les rediffusions (pire que TF1). Il y a quelques années j’ai pu acheter les six épisodes pour un prix total de 40 euros et j’ai la chance que le coffret de la trilogie comprenne, bien sûr, les films réédités en 1997 mais surtout la version originale intacte. C’est le pied de revoir ce film dans une version vierge de tout ajout numérique, comme je l’ai toujours vu.

Que dire de ce film ? Vu qu’on a presque tout dit dessus. C’est un film qui a une structure plutôt classique et plutôt proche de ce qui se fait en fantasy : un jeune homme qui va sauver une princesse avec l’aide d’un mercenaire et ils sont pourchassés par un sombre seigneur qui fait régner la terreur partout où il passe.

C’est un film qui est mené tambours battants, on a l’impression que le rythme ne faiblit jamais. Et c’est bien plus prenant que certains films d’action plus récents. Le charme du vintage, quoi.

SSW ep 2

La Tour des damnés, Brian Aldiss

PCL-SF02-01Titre : La Tour des damnés

Auteur : Brian Aldiss

Editeur : Le Passager Clandestin

Année : 2013

96 pages

L’histoire : La surpopulation guette la planète. Les nations se mettent d’accord pour mettre en place une expérimentation en Inde : construire une tour où on y enfermerait des habitants sans contact avec le monde extérieur. Au bout d’un certain temps, la situation à l’extérieur change et se pose la question de fermer la tour.

Ce que j’en pense : Le Passager Clandestin s’est tourné vers la publication de novellas de noms prestigieux de la SF (Marion Zimmer Bradley, Norman Spinrad entre autres). Cet opus-ci je l’ai découvert sur les présentoir des nouveautés de la bibliothèque. Je dois reconnaitre que la lecture du Printemps d’Helliconia ne m’a pas laissé un souvenir très positif. Là l’histoire qui a des points communs avec Les Monades Urbaines de Robert Silverberg m’a semblé pus intéressante que celle d’Helliconia.

Cette longue nouvelle est clairement un écrit d’anticipation. Aldiss envisage une solution à la surpopulation : enfermer une population dans un milieu confiné sans moyens  contraceptifs. C’est étonnant si on veut réduire ou du moins gérer la surpopulation. Cette solution entraine un accroissement important de la population mais aussi un vieillissement accéléré de la population.

A l’intérieur se développe une société violente, très hiérarchisée et qui laisse une place importante au surnaturel. Là on peut se demander si les habitants ont véritablement développer des capacités psychiques ou bien ils donnent une interprétation surnaturelle à certains faits.

L’évolution de la population se fait sous le regard des scientifiques, occidentaux notamment. On retrouve cette idée de voyeurisme qu’il y avait dans le Printemps d’Helliconia. Les habitants de la tour sont sans contact avec l’extérieur sauf pour la diffusion de vidéos qui avec le temps entraine une certaine indifférence à l’intérieur de la tour.

Pour conclure c’est une nouvelle qui décrit un futur tel qu’il pourrait être et il est loin d’être idéal, juste un prolongement presque abouti de notre réalité actuelle. En plus de cela La Tour des damnés m’a donné envie de voir ce qu’ Aldiss avait pu faire d’autre.

Sans titre