Les 500 millions de la Bégum, Jules Verne

´;ionCx4x4¸Ð8e ofesolutionUnitTitre : Les 500 millions de la Bégum

Auteur : Jules Verne

Éditeur : Famot

Année : [1879] 1979

250 pages

L’histoire : Le professeur Sarrasin est à Londres pour un congrès. Il voit débarquer dans sa chambre d’hôtel un sollicitor qui lui annonce qu’il est l’héritier d’une fortune de plus de 500 millions de francs. Mais un allemand, le docteur Schultze, prétend à l’héritage et en obtient la moitié. Les deux héritiers, avec leur argent, vont élever deux cités conformes à leurs aspirations mais qui seront tout à fait opposées dans leurs objectifs.

Ce que j’en pense : Je pensais lire ce roman de Jules Verne et y découvrir une utopie, avoir la description d’une cité parfaite, bien pensée. Bien sûr il y a un aspect utopique avec les deux villes créées de toutes pièces. Mais il y a surtout cette opposition entre le Français et l’Allemand. L’un est bon, généreux, affable, tourné vers autrui et voulant son bonheur; l’autre est sec, imbu de sa personne, qui veut consacrer sa fortune à bâtir une cité industrielle tournée vers la destruction de la cité française. Écrit en 1879, Les 500 millions de la Bégum est éminemment nationaliste, comme s’il fallait laver l’affront fait par la défaite de 1870.

Revenons tout de même à l’aspect utopique. France-Ville apparait comme une cité idéale où les règles d’urbanisme et d’hygiène ont toutes leur importance. La ville se veut un modèle pour le monde entier. Le plan de la ville et les matériaux de construction sont pensés avant d’être appliqués. L’hygiène conditionne la vie et le fonctionnement de la cité. Les bâtiments sont conçus pour ne pas être des nids  à microbes. Les enfants sont éduqués pour rester propres. A cela il faut ajouter la place importante du respect de l’environnement : les bâtiments sont de taille réduite, les maisons espacées entre elles et ont leur propre jardin, des arbres sont plantés à chaque coin de rue. Même s’il a cent trente ans, le roman se saisit d’idées qui restent toujours d’actualité comme la protection de l’environnement ou la prise en compte de la santé.

A côté de cela ça reste un roman de Jules Verne, dynamique dans son action, avec fusillades et entourloupes, avec son lot de rebondissements prévisibles (bien sûr) mais distrayant et peu décevant ( comme un Jules Verne).

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De la Terre à la Lune, Jules Verne

de la terre à la luneTitre : De la Terre à la Lune

Auteur : Jules Verne

Edition : Famot

Année : 1979

250 pages

Note : 2,5 /5

L’histoire : La guerre de Sécession vient de se terminer et des militaires, des ingénieurs réunis au sein du Gun -Club commencent a s’ennuyer ferme. Leur président a alors l’idée d’envoyer un obus sur la Lune. Ainsi va commencer une grande aventure scientifique, industrielle, humaine.

Ce que j’en pense : Il n’y a pas dire le roi de l’anticipation restera toujours Jules Verne. Avec De la Terre à la Lune, il envisage le voyage spatial. Les 150 premières pages pourraient êtres vues comme un mode d’emploi de la conquête spatiale. Ainsi sont vues les questions concernant le meilleur moment pour envoyer le projectile, de où l’envoyer (le choix doit se faire entre le Texas et la Floride, dans le roman comme dans la réalité c’est la Floride qui est choisie). Mais cela donne des passages techniques pas forcément très glamours, voire ennuyeux. Cela se débloque lorsqu’un Français propose d’habiter le vol. Les 100 dernières pages seront celles de la mise en place du vol habité qui se soldera par un raté.

Plus que dans tout autre roman de Jules Verne, on ressent l’américanophilie de l’auteur. Les Etats-Unis ont un peuple pour lequel il n’y a pas d’obstacle a la réalisation ce qu’il a décidé de faire.

Par contre je trouve dommage l’utilisation des pouces , pieds, lieues, miles comme unités de mesure plutôt que le système métrique. Celui-ci ne devait pas encore être bien établi mais ici ça ne permet pas de se faire une idée du gigantisme de l’entreprise.

A la relecture j’ai pu trouver ce roman de Verne très descriptif, où il se passe peu de choses. Je ne vais pas dire que je me suis embêté mais les descriptions peuvent vite devenir indigestes.