L’histoire : Lorsque le Troisième Monde a été créé, les Dieux y ont placé deux runes magiques pour garantir l’équilibre du monde. Mais un jour la rune destructrice, la Malerune, est déclenchée et le monde bascule dans le chaos.
Eras de Garamont est parti à la recherche de la seconde rune laissant ses filles seules dans le château familial. Elles vont être visitées par un sorcier lui aussi à la recherche de la seconde rune.
Ce que j’en pense : Pierre Grimbert s’est fait connaitre avec le Secret de Ji, cycle de fantasy que j’avais eu plutôt du mal à apprivoiser. Avec ce premier tome de la Malerune j’ai essayé de mettre de côté mes a priori. Mais mon avis sur le roman va être mitigé.
Pierre Grimbert a une très grande imagination. Le monde qu’il a construit est très cohérent et très bien pensé, que ce soit du point de vue du bestiaire ou de l’aspect des croyances. Par moments ça pouvait presque être de trop, trop d’informations, trop de choses à retenir. J’aime bien me retrouver dans le monde décrit dans un roman mais pas noyé.
J’ai trouvé le roman plutôt long à se mettre en route. A intervalles réguliers il y a des séquences de combat plutôt intenses (voire saignantes) mais comme il y a peu d’attachement aux personnages, je n’ai pas trop ressenti l’intensité voire la tension qu’il pouvait y avoir dans les combats. Voilà un autre écueil : les personnages. Certains s’y attacheront et les trouveront sympas, moi je les ai trouvés plutôt lisses, sutrout les deux filles de Garamont. Par certains moments j’ai eu la sensation d’avoir droit à des personnages un peu trop enfantins. Il y a peut-être le lycante, mi-homme mi-loup, qui sort du lot en apportant un peu de complexité.
Alors voilà, c’est un roman que je me suis dépêché (malheureusement) de lire et que j’ai presque fini avec soulagement.