Cristal qui songe, Theodore Sturgeon

cristal qui songeTitre : Cristal qui songe

Auteur : Theodore Sturgeon

Editeur : J’ai lu

Année : [1950] 1975

308 pages

L’histoire : Horty est renvoyé de l’école pour avoir mangé des fourmis. Ses parents adoptifs vont être une fois de plus violents contre lui. Il s’enfuit de la maison pour se réfugier dans un cirque où il va côtoyer d’étranges personnages. Mais le plus étrange et le plus dangereux est son directeur qui possède une collection de cristaux qui ont d’étranges pouvoirs.

Ce que j’en pense : Cristal qui songe est le deuxième roman le plus connu de Theodore Sturgeon avec Les plus qu’humains. J’avais lu ce roman il y a plusieurs années et je n’avais pas aimé. Mais ici j’ai changé d’avis et j’ai trouvé ce roman plus abordable que Les plus qu’humains.

Bien sûr on reste toujours dans un monde où l’on côtoie des personnages étranges. Mais ceux-ci sont humains malgré leur étrangeté. Au contraire dans le roman, ceux qui sont véritablement humains sont méchants à l’instar des parents adoptifs d’Horty ou du directeur du cirque. A côté des personnages étranges, il y a les cristaux dont on connaitra juste les capacités mais rien sur les raisons de leur existence.

Avec ce roman, Sturgeon est revenu en grâce à mes yeux. Je me suis retrouvé dans un roman où le fantastique se mêle à la folie, avec des personnages qui ne sont pas dans la norme mais qui sont attachants.

Les Plus qu’humains, Theodore Sturgeon

les plus qu'humainsTitre : Les Plus qu’humains

Auteur : Theodore Sturgeon

Editeur : J’ai Lu

Année : 1976

306 pages

Note : 2,5/5

L’histoire : L’idiot Tousseul vivait en marge de la société. Un jour il rencontre un groupe d’enfants ayant des pouvoirs surnaturels. Ensemble ils vont fonder une famille et essayer de vivre normalement.

Ce que j’en pense : C’est un roman un peu dur à classer, à mi-chemin entre le fantastique et la SF.

Après cette lecture j’ai beaucoup d’interrogations. Un peu comme quand j’avais fini Demain les chiens de Clifford D. Simak. J’ai du mal à voir où Sturgeon veut en venir avec son récit. Comme Demain les chiens, Les Plus qu’humains est un recueil de trois nouvelles ce qui explique l’aspect un peu décousu. Mais pour le savoir il penser à se renseigner sur Wikipédia.

Ce roman est le récit de la rencontre d’êtres différents destinés à être marginalisés ou à mourir. Ils ont chacun des capacités  qui leur permettent de compenser leurs « défectuosités », et ensemble ils peuvent former un Gestalt. Comme une sorte de nouvelle étape dans l’histoire de l’humanité.

On le présente comme une oeuvre phare de Sturgeon et comme un chef d’oeuvre, mais je peux avouer que le style m’a moyennement emballé.

Comme j’ai pu le dire plus haut on ne sait pas bien où l’on va au fil de la lecture. Sturgeon utilise de grandes ellipses, créant de gros trous dans le récit, il faut être patient avant de pouvoir les remplir et de comprendre.

Dans le texte : « Aucune règle ne peut s’appliquer à toi. Tu ne peux obéir à des règles destinées à une espèce, alors que tu n’appartiens  à aucune espèce. Tu n’es pas un homme ordinaire, si bien que la morale d’un homme ordinaire ne te convient pas. Pas plus que ne conviendrait celle d’une fourmillière.

Tant et si bien que personne ne veut de toi et que tu es un monstre. Mais il existe une autre sorte code de vie qui doit te convenir. C’est un code qui exige de la foi plutôt que de l’obéissance. C’est ce que nous appellerons une éthique. »

D’autres avis chez Vert, La Griotte et chez Chiffonnette.