L’histoire : Le jeune Paul débarque sur une planète éloignée en compagnie de sa mère et de sa sœur. Son père qui avait payé le voyage ne vient pas les chercher.Paul va alors devoir se débrouiller pour faire vivre sa famille. Une fois leur subsistance assurée il part à le recherche de son père en compagnie d’un extraterrestre, Monsieur Step, qui lui avait sauvé la vie.
Ce que j’en pense : Leo est un habitué des cycles de BD se déroulant dans des mondes éloignés et exotiques. La quête de Paul est un prétexte pour découvrir cette planète. Alors on a droit au bestiaire très imaginatif peuplant ce monde et aux pratiques induites pour l’exploitation de cette faune. Car, quand on met de côté la recherche du père de Paul et ses interrogations parfois prises de tête, il y a des préoccupations écologiques qui ressurgissent. Ce qui ressort à la lecture c’est la critique de la surexploitation des écosystèmes mais il est dommage que cette problématique apparaisse à la fin du quatrième épisode et en devienne un enjeu qu’à partir de ce moment-là.
Côté personnages, il n’ y a pas de grande surprise. Paul est le jeune héros qui va se construire au cours de sa quête, la recherche de son père est une initiation.
Autour de lui gravitent des personnages ayant plus ou moins de la consistance. Il y a le bon chasseur de primes, qui va se trouver une raison de lâcher son boulot et les mauvais chasseurs de primes qui casseront les pieds jusqu’à ce que les autorités bien peu présentes s’en chargent; il y a les personnages féminins qui se ressemblent tous physiquement (surtout les brunes). Heureusement qu’il y a Monsieur Step, une espèce de mollusque intelligent. Sa présence permet d’avoir des moments de réflexions sur la futilité du comportement de certains humains. Quand j’ai fini ma lecture, je me suis rendu compte que c’était le personnage le plus intéressant du cycle.