Les Salauds gentilshommes 2 – Des horizons rouge sang, Scott Lynch

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L’histoire : Locke Lamora est son ami Jean Tannen ont quitté Camorr. Ils débarquent à Tal Verra, une cité où les tentations de dépouiller les riches sont nombreuses.

Ils envisagent de braquer un casino le plus sécurisé au monde. Mais ils vont attirer l’attention de l’Archon, sorte de maitre-espion assisté d’une milice d’élite qui cherche à réasseoir son autorité et son prestige. Les deux compères vont se retrouver dans une machination qui va leur permettre de mettre en place une machination plus tordue.

Ce que j’en pense : Faire une suite aux Mensonges de Locke Lamora c’était ambitieux, car ce roman plaçait déjà la barre très haut. Alors on peut s(attendre à aussi bien mais on peut se retrouver face à moins bien. C’est ce qui est arrivé ici.

L’idée du braquage du casino est une bonne idée, il y a plein de trouvailles dans la tricherie, dans les jeux décrits, dans les subterfuges mis en place. Mais quand il y a l’introduction de l’Archon et de sa machination politique, le récit a pris un coup dans l’aile. Voilà les deux compères obligés de se transformer en marins et on a droit à une longue description de leurs tentatives d’efforts pour apprendre. Et on se retrouve avec un récit dans le récit. Le braquage du casino est complètement mis de côté et les voilà lancés dans la piraterie. On a droit à la classique mutinerie, aux traditionnels abordages. Ça donne des situations parfois cocasses mais Locke Lamora est bien loin de son terrain de jeu.

Si on n’a pas lu le premier on peut être bluffé par la complexité de l’intrigue, par l’humour caustique des personnages. Mais ce n’était pas le cas pour moi alors il y a eu une petite déception à la fin de la lecture.

Les Salauds Gentilshommes 1- Les mensonges de Locke Lamora, Scott Lynch

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L’histoire : Dans la cité de Camorr, la vie d’un orphelin ne vaut pas grand chose. Locke Lamora réussit grâce à son intelligence et à certains dons à se faire former à l’art du vol sous toutes ses formes. Il rejoint les Salauds Gentilshommes. En grandissant il devient la Ronce de Camorr, qui frappe de manière intelligente les ressources des plus riches.

Ce que j’en pense : Voilà dix ans que ce roman est paru. A chaque fois qu’un blogueur le finissait, il le considérait comme le « roman à lire ».

J’ai laissé du temps avant de m’y mettre et j’ai bien fait. Je suis rentré dans le roman sans avoir en tête les critiques déjà faites.

Ce fut une très bonne lecture, une fois que l’on était dedans il était difficile d’en sortir, je suis content de entamé pendant ms congés, comme ça ce n’était pas grave.

Car Scott Lynch réussit à faire débarquer le lecteur en plein Camorr. La ville est un personnage à part entière, elle a de multiples facettes, tout dépend du quartier où l’on se trouve, elle vit, elle remue, elle peut être prises de convulsions, elle est multicolore, elle possède de nombreuses odeurs (bon elle pue souvent quand même).

Et au sein de Camorr il y a des personnages hauts en couleur. Les personnages des Salauds Gentilshommes sont attachants et la disparition de certains peut attrister car c’était une bonne équipe. Le roman repose sur les épaules de Locke Lamora, sorte de Daniel Ocean, aux multiples visages et à l’intelligence acérée pour concevoir des plans mas aussi pour se dépêtrer des embrouilles dans lesquelles ses adversaires l’entrainent.

L’humour est très présent dans les dialogues et permet d’atténuer la noirceur de la ville et de l’ambiance. Je suis heureux de l’avoir lu, il m’a permis de passer de bons moments de lecture. Il était entant de se précipiter sur la suite mais autant laisser passer un peu de temps pour pouvoir bien l’apprécier.