Titre : Testament à l’anglaise
Auteur : Jonathan Coe
Editeur : France Loisirs
Année : [1994] 1997
498 pages
L’histoire : Michael Owen, un écrivain à l’avenir prometteur est chargé de rédiger l’histoire de la famille Winshaw. Lors de la rédaction de son livre, il va découvrir des secrets qui ont permis à la famille d’asseoir sa puissance financière et politique.
Ce que j’en pense : Voilà un roman dont je ne sais pas trop quoi penser. Je l’ai lu toujours en même temps qu’un autre sur une longue période car je n’ai pas eu beaucoup d’affinités avec.
Déjà il est un peu dur à situer : saga familiale? roman avec une intrigue vaguement policière ? chronique sociale ? Il peut être tous les trois à la fois. C’est cette schizophrénie qui me l’a fait moyennement apprécier.
Les membres de la famille Winshaw sont tous détestables : ça va du gérant de galerie d’art qui couche avec ls jeunes artistes en leur promettant un avenir radieux à la chroniqueuse assassine qui attaque tout ce qui bouge en passant par l’espion à la solde des nazis pendant la Seconde guerre mondiale. On est bien content quand on arrive à la fin et que l’on a droit à une purge façon « Les dix petits nègres ».
Du côté de Michael Owen, censé représenter une sorte de justicier, j’ai été peu emballé. Il ne m’a pas paru plus net que les Winshaw.
Après je dois reconnaitre que si certains personnages m’ont moyennement plu, que Jonathan Coe sait raconter une histoire, avec de nombreuses anecdotes, qui louvoie régulièrement pour arriver à son but sans trop ennuyer son lecteur.