Blog en pause (le temps de déménager)

Comme vendredi prochain il y a un changement de maison, je suis dans les cartons et dans la rénovation de certaines pièces de notre nouveau logement. Alors je n’ai pas trop le temps de blogger, de lire, de faire quoi que ce soit pour alimenter le blog. Dans une petite semaine, le blog devrait tout doucement redémarrer.

Tyrann, Isaac Asimov

tyrannTitre : Tyrann

Auteur : Isaac Asimov

Editeur : J’ai lu

Année : [1951] 1973

312 pages

L’histoire : Les despotes de la planète Tyrann dominent de nombreux mondes. Farrill, fils de l’un de leurs opposants, échappe de justesse à une tentative de meurtre. Il réussit à rejoindre Linganne, une planète où l’opposition aux Tyranni s’organise. Là il va découvrit que  le chef de l’opposition est aussi l’auteur de la tentative de meurtre. Farril va devoir ruser pour renverser les Tyranni et préserver sa vie.

Ce que j’en pense : Tyrann, qui fait partie du cycle de Trantor, est bien moins intéressant que les romans faisant partie du cycle des Robots ou de Fondation. Tyrann est typique des romans mettant en scène des sapce-opera des années cinquante.

On suit un héros jeune, muscle et plutôt pas trop bête qui va devoir beaucoup cogiter pour pouvoir distinguer ses amis de ses ennemis et pour pouvoir se sortir de certaines situations inextricables. A ses côtés on retrouve une jeune femme qui a du caractère, surtout par rapport à son père, qui refuse d’aimer. son mauvais caractère permet de retarder la romance avec Farrill. Pour finir ils sont accompagnés de l’oncle de la jeune femme, inventeur délirant à ses heures perdues mais qui finit par avoir un comportement dangereux pour les deux jeunes. En face d’eux il y a un homme de main sans consistance est un pseudo-chef de la résistance qui veut devenir tyran à la place du tyran.

Tyrann est le récit d’une lutte contre la tyrannie un peu longuet avec un dénouement dans grande surprise. Quel patriotisme de voir que le texte de voir que le texte pouvant ramener la démocratie dans l’Empire galactique n’est que la Déclaration d’indépendance américaine.

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Pitch Black (2000)

pitch blackL’histoire : Un vaisseau commercial se crashe sur une planète à ensoleillement perpétuel. Les survivants découvrent une base de recherches géologiques dont les occupants on mystérieusement disparus. Mais l’éclipse prochaine des trois soleils de la planète va réveiller d’étranges créatures.

Ce que j’en pense : J’ai découvert ce film sur Canal + il y a presque quinze ans. Je l’ai regardé en m’attendant à voir un film de série B que l’on voit trop fréquemment et que l’on oublie très rapidement. Mais ça n’a pas été le cas.

Un planète désertique, une dizaine de survivants au profil varié : pilote, chasseur de primes, prospecteurs, imam et ses enfants en pèlerinage, détenu à la réputation de violence bien établie. Chacun a un aspect de sa personnalité que les autres ignorent, ce qui donne des révélations tout le long du film et crée à chaque fois des tensions qui s’ajoutent à celle inhérente aux créatures.

Par certains aspects Pitch Black se rapproche du film d’horreur survivaliste. Le nombre de survivants diminue régulièrement sans qu’ils puissent quoi que ce soit pour enrayer la diminution.

Ce film permet d’introduire le personnage de Richard B. Riddick, qui sera repris dans deux suites. Il est présenté comme un criminel violent ayant peu de respect pour la vie humaine. Mais malheureusement il est aussi le seul moyen pour réussir à s’échapper de cette planète. Donc lutter contre le mal en utilisant le mal.

Pitch Black est un film que j’ai apprécié revoir même si je savais comment il finissait. Au moins j’ai eu droit à un antihéros intéressant porté par le rugueux Vin Diesel.

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Les naufragés d’Ythaq, tome 1 : Terra Incognita

les naufrages d'ythaq 1Titre : Les naufragés d’Ythaq, tome 1 : Terra Incognita

Scénario : Arleston

Dessin : Adrien Floch

Editeur : Soleil Productions

Année : 2005

L’histoire : Un vaisseau de plaisance spatiale traverse une tempête cosmique. Il se désintègre et un module comprenant un pilote sanctionné, un mécanicien naïf et une touriste irascible se crashent sur une planète inconnue. Les trois naufragés vont être confrontés à des populations aux coutumes bien différentes des leurs et ils vont partir à la recherche de possibles survivants.

Ce que j’en pense : Arleston est un scénariste prolifique et qui collectionne les succès comme Lanfeust de Troy et toutes les séries dérivées qui en découlent.

Avec cette série on se retrouve dans un planet opera tout à fait vancien. Les populations autochtones sont hautes en couleur comme les Feng, sages itinérants avec une bibliothèque sur le dos car ils sont les gardiens de la connaissance ou les Bantouf prêts à faire des procès à n’importe qui pour n’importe quoi.

Le problème c’est les personnages principaux qui n’offrent pas beaucoup d’originalité ou bien ils sont comme tous les personnages d’Arleston. Il y a la blonde, la brune et le mec naïf, trio habituel qui fait penser à Lanfeust. Bien sûr ça fait un trio amoureux improbable. La blonde est lisse, la brune va se révéler plus complexe que ce que laissait présager le caractère de touriste futile.

J’avoue que j’ai passé trente minutes de lecture sympa mais il n’ y avait malheureusement pas beaucoup de surprise dans le récit.

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Succession, Scott Westerfeld

successionTitre : Succession

Auteur : Scott Westerfeld

Editeur : Pocket

Année : [2003] 2012

671 pages

L’histoire : L’Empire ressuscité c’est quatre-vingts mondes sous la coupe d’un Empereur Immortel. Il n’a qu’un seul ennemi : les Rix, amazones cyborgs qui veulent faire apparaitre des intelligences artificielles sur chaque planète.

Lorsque la sœur de l’Empereur est capturée par les Rix, une mission de sauvetage est menée par le commandant Zaï, un célèbre héros de guerre. Mais il sait qu’il n’aura pas le droit à l’échec car l’Empereur sera sans pitié.

Ce que j’en pense : Succession végétait depuis plusieurs années dans ma PAL. Un petit challenge pour l’en sortir. Autant le dire tout de suite Succession est un space opera très divertissant.

Les personnages ont tous une petite faille, une petite blessure qui permet de s’attacher à eux. Face aux héros il y a un ennemi, l’Empereur, qui est prêt à tout pour garder le secret de l’immortalité. Avec Succession on se retrouve dans un monde ultra-technologique. Les combats spatiaux se font par le biais de drones de la taille d’un ongle, les gens ont une vision secondaire qui leur permet d’accéder à plus d’informations en temps réel. Les vaisseaux spatiaux font deux kilomètres de long et sont mus par des procédés dangereux mais efficaces ( j’avoue que les histoires entre les différentes gravité m’ont paru peu abordables). J’aurai préféré qu’il y ait plus d’explications sur les différences entre temps relatifs et temps absolu. Il y a bien sûr une inévitable amourette entre le militaire et la sénatrice qui conditionne une grande partie du déroulement du récit. Par contre l’amour entre une Rix et son otage est un élément asse inattendu et assez improbable dans le récit.

Succession est un diptyque assez riche en inventions, bourré de rebondissements et d’action. C’est du space opera fait pour divertir et il fait cela très bien.

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Prometheus (2012)

prometheusL’histoire : Des archéologues trouvent sur Terre des indices qui laisseraient penser qu’une entité extraterrestre a pu venir sur notre planète. Un riche industriel au crépuscule de sa vie met en place une expédition spatiale vers une planète qui pourrait être le berceau de l’entité

Ce que j’en pense : Après un premier volet qui a donné lieu à trois suites, Ridley Scott a décidé de revenir sur les origines d’Alien et de son prédateur implacable.

Même si on sait que l’on se trouve dans un film de SF à mi-chemin entre le planet opera et le space opera, il y a des ficelles du film d’horreur. Une ambiance sombre et froide, une menace que l’on a du mal à saisir, des personnages qui prennent facilement peur. Mais heureusement il y a une femme qui va se révéler, comme si c’était une récurrence chez Ridley Scott comme ça avait été le cas avec Ellen Ripley.

Après cela je peux passer aux éléments qui me font penser que Prometheus fait partie de ces films dont on attendait beaucoup mais qui cumulent tant de défauts que… .

L’expédition comprend une dizaine de scientifiques au sens de l’orientation tellement peu développé et qui ont l’air tellement connaitre leur discipline; un androïde qui a l’air de savoir plus de choses que tous les scientifiques réunis (donc qui aurait pu faire l’expédition tout seul); une femme qui subit une césarienne bien violente et qui repart sur ses deux pattes une fois qu’elle s’est fait agrafer le ventre. Une chef de vaisseau froide comme la banquise parce qu’elle cache un conflit avec son paternel (quand on apprend qui est le père on peut comprendre son sentiment).

Voilà Prometheus est esthétiquement beau mais cela ne fait pas tout, il aurait fallu qu’il cumule moins de défauts pourtant bien évitables.

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Chants de l’espace, Samuel R. Delany

les chants de l'espaceTitre : Chants de l’espace

Auteur : Samuel R. Delany

Editeur : Bragelonne

Année : [1965-1968] 2008

679 pages

Ce que j’en pense : Samuel R. Delany est un auteur de SF qui a disparu de l’horizon en France malgré une oeuvre qui a reçu plusieurs fois des récompenses. Avec cet ouvrage édité par Bragelonne, on peut redécouvrir sept de ses récits les plus connus. Comme d’habitude , je me rends  compte qu’il est très fastidieux de lire un tel ouvrage, qu’il est difficile d’apprécier les récits.

Delany se situe entre Robert Silverberg et Jack Vance. Il a l’engagement de l’un et l’inventivité de l’autre. Il a la particularité de mettre en scène des marginaux, des gens qui sont créatifs, qui n’ont pas la force et la respectabilité des personnages des romans de la SF. Si les personnages de Delany avaient vécu dans les années 60 aux Etat-Unis, ils se se retrouveraient dans la contre-culture existante à l’époque.

Donc dans les récits le sexualité peut être omniprésente (… Et pour toujours Gomorrhe), où une poétesse est recrutée par l’armée pour décrypter un langage qui sert d’arme pour l’ennemi (Babel 17), où des humains déglingués vont partir à la recherche d’une nova pour récupérer les matériaux qui vont se créer lorsqu’elle explosera (Nova)

Delany est un auteur que j’ai apprécié découvrir car la tonalité de ses récits est différente de celle que les autres auteurs de SF des années 60.

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Bilan de juin

En ce premier juillet ensoleillé, je vois très sérieusement arriver la fin de mon année scolaire (la dernière avant de partir vers d’autres horizons). Pour ce mois de juillet il y a un déménagement en préparation, je ne sais pas encore s’il va y avoir des répercussions sur la gestion du blog.

Pour les lectures de ce mois, je suis tombé sur des livres plutôt épais qu’il m’a fallu du temps à lire car avec cette fin d’année j’étais claqué. Donc cinq livres : deux petits (L’opéra de Shaya et Le cerveau de Silstar), un moyen (Tyrann) et deux maousses (Chants de l’espace et Succession).

Pour l’avenir, je me lance à fond dans le Summer Star Wars donc du space opera à gogo.

Challenge estival par excellence le pavé de l’été, j’y participe aussi.

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