Edge of tomorrow (2014)

edgeoftomorrowL’histoire : Dans un futur proche, une race extraterrestre a envahi la Terre. L’humanité a créé une coalition pour lutter contre cet envahisseur. Le commandant William Cage est chargé des relations publiques et est désigné pour couvrir une opération de débarquement parmi les soldats. Il refuse l’ordre et fait du chantage pour ne pas partir. Il se fait violemment arrêter et se réveille sur une base à la veille du départ comme simple soldat. Il va partir au combat en ayant bien les chocottes et va mourir sur la plage de débarquement. Mais il va se réveiller encore une fois le veille de son départ.

Ce que j’en pense : A intervalles réguliers Tom Cruise nous revient avec une nouvelle superproduction. Mais l’avantage par rapport à certains films ou certains acteurs, c’est qu’il arrive malgré tout à se renouveler. Depuis quelque temps, il s’évertue à casser l’image qui pouvait lui coller à la peau (ahhh, Top Gun). Ici il joue un personnage qui est vite catalogué comme lâche, froussard. Le fait de revivre tout le temps la même journée va lui permettre d’évoluer, de devenir un héros alors que ce n’était pas gagné au début.

Face à lui il y a Emily Blunt, une femme dans le rôle du gros dur. Ce n’est pas pour rien qu’elle a été surnommée la Full Metal Bitch (un peu macho quand même). C’est bien la première fois que dans un film une femme tient un tel rôle. Elle en met plein la figure au personnage de Tom Cruise qui reste quand même l’archétype du beau gosse qui ne craint pas grand chose (l’eau peut-être pour son brushing).

Adapté d’un roman d’un auteur japonais, on retrouve dans le film de nombreuses références à la culture populaire japonaise (mangas et jeu vidéo) : l’épée d’Emily Blunt ressemble à ce que l’on pouvait trouver dans Final Fantasy; les exos-armures, on retrouve ça dans Appleseed; le fait de ressusciter à chaque fois que l’on meurt, c’est du respawn de jeu vidéo.

Mais Hollywood oblige, la fin ne pouvait que mériter un happy end bien conventionnel. Ce qui n’empêche pourtant pas Edge of Tomorrow d’être un bon divertissement.

ChallengeRVLF-Retourverslefutur

2 réflexions sur “Edge of tomorrow (2014)

  1. Un bon divertissement en effet, la rencontre improbable entre « Un jour sans fin » et la SF bien hardboiled. Pas si con que ça malgré il est vrai, une fin convenue.

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