Le Transperceneige

le transperceneigeTitre : Le Transperceneige

Scénario : Jacques Lob

Dessin : Jean-Marc Rochette

Editeur : Casterman

Année : 1984

L’histoire : Lors d’une guerre mondiale, une bombe climatique explose et une vague de froid s’abat sur la planète. Les survivants se réfugient dans un train qui va sillonner la Terre sans jamais s’arrêter.

Ce que j’en pense : Avant de voir l’adaptation faite au cinéma sous le titre Snowpiercer, je m’étais dit que découvrir l’oeuvre originale pouvait être un bon plan. J’ai été étonné de trouver à la bibliothèque une édition qui avait mon âge.

On suit l’évolution de Proloff à travers les wagons du train. Il passe d’un ghetto aux wagons doré de l’aristocratie. Les auteurs utilisent le cadre post-apo pour faire une critique de la société car l’organisation horizontale du train où on distingue ceux qui sont à l’avant de ceux qui sont à l’arrière n’est qu’une autre façon de voir la société avec ceux d’en haut et ceux d’en bas. Le récit est un peu long à se mettre en route, ça bavarde beaucoup alors que moi j’attends de découvrir ce qu’il se passe dans ce train.

L’avancée de Proloff se traduit par une avancée sociale. Il passe des wagons de queue à la gestion de la locomotive. Mais sa réussite est à relativiser car un virus décime l’ensemble du convoi sauf lui . La fin m’est apparu comme très pessimiste : un homme qui voulait s’en sortir, remettre en cause l’ordre établi se retrouve dans un état d’extrême solitude aux commandes d’un train rempli de cadres et au sein d’une nature rongée par la glace. Le dessin en noir et blanc retranscrit bien l’atmosphère froide et bien peu réjouissante de ce train.