Le Chineur de l’espace suivi de La Famille, P.J. Hérault

le chineur de l'espaceTitre : Le Chineur de l’espace suivi de La Famille

Auteur :  P.J. Hérault

Editeur : Editions Critic

Année : [1995; 1987 ] 2014

377 pages

L’histoire : Glen est un chasseur d’épaves, métier difficile jusqu’au jour où il découvre l’épave d’un vaisseau d’exploration dont l’exploitation lui permettra d’être riche. Le problème c’est qu’il s’est écrasé sur la planète et qu’il ne pourra pas repartir. Sauf qu’il se découvre un allié et un ami tout à fait inattendu.

Romaric vient d’échapper à un troisième accident mais cela ressemblait fortement à une tentative d’assassinat. Il décide de revenir sur sa planète natale pour découvrir qui en veut à sa vie. Il va découvrir qu’un tueur a décimé la quasi-totalité de sa famille pour pouvoir accaparer ce qu’elle possédait.

Ce que j’en pense : Avec la parution de ce double roman, les Editions Critic font revivre des œuvres de P.J. Hérault, auteur d’œuvres incontournables publiées au Fleuve Noir Anticipation. L’achat de ce livre lors du Salon du Livre de Paris m’a permis de le faire dédicacer et aussi de me lancer dans l’oeuvre de P.J. Hérault.

Alors je suis tombé dans deux space opera très distrayants. Le premier, Le Chineur de l’Espace, donne lieu à une rencontre entre un homme et un végétal assoiffé de connaissance. Au début ça peut paraître tout à fait improbable comme situation. Mais comme Glen j’ai fini par apprécier Psoré qui devient même le personnage le plus intéressant du binôme. Alors ça donne un un roman principalement fondé sur l’apprentissage de l’autre et aussi sur l’amitié. P.J. Hérault aborde aussi le thème de l’évolution d’une espèce végétale, évolution accélérée grâce au contact avec un ordinateur.

Avec le deuxième roman, La Famille, on a droit au récit d’une vengeance, celle des membres survivants d’une famille dispersée menés par un jeune baroudeur. Romaric, une fois qu’il a identifié la menace, devient une espèce de Rambo spatial, rapide dans l’utilisation des armes, capable de survivre dans une forêt. Donc il y a beaucoup de violence car il doit se défendre contre les gros bras qui lui sont envoyés. Mais il va aussi faire marcher son cerveau pour toucher son ennemi au porte-feuille. Plusieurs fois on va avoir des opérations de sabotages, de détournements quasi-impossibles mais qui seront réalisées un peu dans le même esprit qu’Ocean’s Eleven.

La lecture de ces deux romans m’a bien donné envie de continuer à lire P.J. Hérault car avec lui je me rends compte que l’on n’a pas besoin de faire des quadrilogies avec des romans de 600 pages pour avoir un bon roman de SF.

Sans titre