L’enfant de l’étranger, Alan Hollinghurst

Titre : L’enfant de l’étranger

Auteur : Alan Hollinghurst

Edition : Albin Michel

Année : 2013

Note : 8/20

L’histoire : Autour de la figure d’un poète britannique de seconde zone, on suit les évolutions d’une société anglaise qui n’est pas toujours bien dans ses pompes.

Ce que j’en pense : C’est par le biais d’un partenariat avec Libfly que j’ai pu lire en avant première ce roman de la rentrée littéraire 2013.

C’est aussi à l’aveuglette que je me suis lancé dans cette lecture. J’ai eu de la difficulté à trouver des informations sur l’auteur pour savoir dans quoi je me lançais.

L’idée de départ était intéressante : suivre pendant plus de 700 pages les évolutions sociales d’un microcosme. Le fil conducteur est le personnage de Cecil Valence, poète mort durant la Première guerre mondiale, il est présent tout le long du roman que ce soit lors d’un épisode où il apparait directement ou dans des parties où des personnages essaient de démystifier le personnage de Valence. Mais le problème avec cette démystification c’est que ça tourne trop fréquemment à une sorte de chasse aux gays. Les biographes cherchent plus à savoir qui était gay autour de Valence, s’il l’était lui-même mais cela n’intéresse qu’eux.

Les personnages de Hollinghurst, qui peuvent avoir une forte personnalité, sont assez vite fatigants. Leurs préoccupations les font assez vite tourner en rond et Hollinghurst donne peu de choses qui pourrait les faire aimer. Autant le dire, pendant plus de 700 pages, j’ai été en compagnie de personnages que je n’ai pas aimé, dont les caractères ou les destinées ne m’ont pas touché.

Des fois il y a quelques pointes d’ironies mais j’aurais tellement aimé qu’il y ait un petit peu plus d’humour pour un roman voulant faire une description sociale.