Vol 714 pour Sydney, Hergé

Titre : Vol 714 pour Sydney

Scénariste et dessinateur : Hergé

Edition : Casterman

Année : 1968

Note : 3/5

L’histoire : En route pour un congrès d’aéronautique, Tintin et le capitaine Haddock font escale à Djakarta. Ils rencontrent le pilote et ami Szut. Celui-ci est devenu le pilote personnel d’un milliardaire un peu excentrique, Lazlo Carreidas.

Carreidas leur propose de les emmener dans son jet privé. Mais les membres d’équipage de l’avion sont mal intentionnés et détournent l’avion, et le font se poser sur une île déserte. Ile où Tintin va retrouver un ennemi de longue date : Rastapopoulos.

Ce que j’en pense : Vol 714 pour Sydney est l’une des dernières aventures de Tintin.  Le récit est à diviser en deux parties.

La première est très classique : une prise d’otages, mais avec Tintin dans les otages les kidnappeurs ont du souci à se faire; des gags fréquents comme le capitaine Haddock qui met un billet dans le chapeau d’un vieillard qui se révèlera être milliardaire, la démonstration de savate de Tournesol, l’apparition d’un nasique qui ressemble étrangement à Rastapopoulos.

La seconde introduit des éléments de science-fiction, ce qui me dérange un peu dans une série comme Tintin, comme la télépathie ou l’existence d’une entité extraterrestre, éléments dont les personnages n’auront aucun souvenir car ils se seront faits flashouillés.  Ça arrive à la toute fin du récit comme pour essayer de caser ces éléments.

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3 réflexions sur “Vol 714 pour Sydney, Hergé

  1. J’avoue, en effet, que cet élément de SF ne se retrouve dans aucun autre. A chaque fois qu’il y a une pointe de fantastique, c’est immédiatement contrebalancé par une explication scientifique. Je me demande pourquoi Hergé a mis ça au milieu…
    Merci pour ta participation au challenge.

  2. A l’époque où j’avais découvert la BD (ça remonte à loin, très loin), j’avais aussi trouvé étrange cette apparition du surnaturelle, des zitis et autres choses peu terrestres.

    Puis bien des années plus tard, j’ai appris que les zitis et autres petits hommes verts et le surnaturel qui y sont liés sont souvent des éléments repris (au ciné, en bd, dans les romans,…) quand l’auteur manque un peu d’imagination. Du coup je m’étais que ça expliquait peut-être le pourquoi de cet étrange apparition des zitis et effets étranges dans cet album.

    Heureusement qu’Haddock est là, j’avais trouvé l’album moins « amusant » que les précédents.

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