Pas pleurer, Lydie Salvayre

pas pleurerTitre : Pas pleurer

Auteur : Lydie Salvayre

Editeur : Seuil

Année : 2014

278 pages

L’histoire : L’auteure profite du roman pour rapporter le récit de sa grand-mère au sujet de la guerre d’Espagne qu’elle a vécue.

Ce que j’en pense : La curiosité est un vilain défaut, dit-on régulièrement. Avant d’entamer la lecture de Pas pleurer j’aurais dû y repenser. Oui j’ai été curieux de voir ce que donnait ce roman. J’avais quand même pu lire que Pas pleurer avait été le choix du moins pire parmi la sélection des romans pour le Goncourt.

Le sujet, la guerre d’Espagne, est intéressant. Ce n’est pas un sujet que j’ai l’habitude de rencontrer en littérature. Par contre c’est sur le style et la structure du roman que j’ai buté. C’est simple , la première partie c’est un tiers d’espagnol, un tiers de français martyrisé et un tiers de français littéraire. Bien sûr cela est nécessaire pour faire vivre le personnage de Montse (la grand-mère). Ça donne quelque chose de vivant, de très oral, mais bon quand il y a trois ou quatre lignes en espagnol non traduites, merci pour ceux qui ont fait allemand LV2. Même si j’ai fait de l’espagnol c’était assez difficile question vocabulaire.

De plus Bernanos est invoqué assez régulièrement, notamment par le biais de citations où il dénonce l’horreur des exactions commises par les troupes de Franco. C’est un procédé répétitif et qui décrédibilise le récit. Comme s’il fallait l’appui de Bernanos aux dires de la grand-mère. Moi la grand-mère je ne demande qu’à la croire. Mais ajouter à ses propos des citations confirmatrices, ça crée le doute.

Au final, bien qu’abordant un thème douloureux, le récit, avec son style confus, a entrainé une lecture rébarbative et très forcée.

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