Il y a un robot dans le jardin, Deborah Install

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L’histoire : Ben, depuis le décès de ses parents, attend que le temps passe. Il n’a pas de travail et n’en cherche pas, il ne s’investit pas dans l’entretien de la maison au grand désespoir de sa femme.

Un jour il découvre un robot dans le jardin. Celui-ci est en mauvais état et semble abandonné. Ben va avoir un déclic, il va tout laisser en plan pour retaper le robot et l’aider à retrouver son propriétaire.

Ce que j’en pense : J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une Masse Critique privilégiée. C’est la présence d’un robot (SF oblige) qui m’a motivé et j’ai été agréablement surpris.

La trame en soi est hyper classique : un gars qui n’a aucun but, aucune envie se retrouve confronté à un « être » qui va lui permettre de redonner un sens à sa vie.

C’est la manière de le raconter qui change. On sent bien la touche du romancier anglais. La rencontre entre Ben et Tang donne de jolis moments cocasses. Tang, le robot, a le comportement, les attitudes, les répliques d’un enfant de quatre ans.Devoir s’en occuper va être une première façon d’appréhender la manière de s’occuper d’un enfant : en prendre soin alors qu’il se fiche de sa propre personne, essayer de lui faire plaisir et voir la joie qu’il retire de la situation.

Le périple permet à Ben de prendre en compte l’individualité de Tang mais aussi d’être confronté au comportement des humains avec les androïdes comme en témoigne leur passage dans un hôtel miteux servant de maison de passe pour des relations « inter-espèces ».

Le roman ne présente aucune difficulté, il combine moments d’humour et moments plus sérieux, amène une ébauche de réflexion sur les relations homme-machine. Pas besoin de ressembler à un homme pour pouvoir être attachant; Tang, sous le format vieille boite de conserve, est un robot cool, qui ferait du bien à certaines personnes.

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