Le cinquième cavalier, Dominique Lapierre et Larry Collins

le cinquième cavalierTitre : Le cinquième cavalier

Auteurs : Dominique Lapierre et Larry Collins

Editeur : Pocket

Année : [1980] 1994

663 pages

L’histoire : Un jour de décembre, une lettre arrive à la Maison-Blanche. Elle émane de Kadhafi qui menace de faire exploser une bombe atomique à New York. si Israêl ne fait pas évacuer des colonies illégales de Palestine. Pendant trois jours, les services de Sécurité vont tout faire  pour retrouver la bombe et les services diplomatiques vont s’efforcer de dissuader le dictateur libyen de mettre sa menace à exécution.

Ce que j’en pense : En ayant difficilement fini ce roman, jene peux avoir qu’une pensée : les thrillers géopolitiques vieillissent très mal.

Quand on lit que le bad guy est Kadhafi, ça fait sourire. Vu qu’il fait partie de l’Histoire depuis qu’il mange des pissenlits par la racine , le voir en terroriste atomique dans un tel roman a réduit mon intérêt pour l’intrigue. après on se retrouve avec un roman écrit en pleine Guerre Froide. Fatalement il y a les stéréotypes propres aux deux blocs en présence.

Du côté des personnages c’est du vu et revu. Les trois terroristes, de la même famille, semblent plus agir parce qu’ils ont raté leur vie que par attachement à une idéologie. Pour les forces de l’ordre on a droit à un binôme flic new-yorkais et agent du FBI. L’un a de la bouteille, fonctionne à l’instinct et n’hésite pas à enfreindre la loi pour les besoins de l’enquête. Tandis que l’autre est procédurier, respectueux des règles, interchangeable. Les auteurs essaient d’introduire des éléments (veuvage, fille déficiente) pour rendre certains personnages plus proches. Mais ça ne marche pas. Comme ils sont trop convenus ils sont ennuyeux.

Le suspense n’est pas si insoutenable, les auteurs n’osent pas aller aussi loin que Tom Clancy dans La Somme de toutes les peurs et ne font pas exploser cette bombe.

Encore une fois on peut se dire que l’Occident a eu chaud mais de toute façon ça ne changera pas grand chose à sa façon d’être.

Donc trop documenté (à la limite de l’encyclopédique), bien-pensant et par conséquent très décevant.

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