Snuff, Chuck Palahniuk

Titre : Snuff

Auteur : Chuck Palahniuk

Edition : Sonatine

Année : [2008] 2012

212 pages

Note : 5/20

L’histoire : Cassie Wright, actrice porno sur le déclin, décide de finir sa carrière en battant un record : organiser un gang bang avec six cents hommes. On va suivre l’événement à travers les yeux de trois d’entre eux.

Ce que j’en pense : Pour certains Palahniuk est une sorte de messie, un écrivain qu’ils mettraient sur un piédestal. Et bien moi je ne fais pas partie de ceux-là. Je n’avais pas accroché à l’idée du Fight Club, je trouvais que ça faisait trop foutage de gueule. A la rigueur les gens auraient dû appliquer la règle que l’on applique au Fight Club : on ne parle pas du Fight Club.

Après la violence quasi-gratuite, Palahniuk se tourne vers la sexualité, vers un de ses aspects réducteurs : la pornographie. Les personnages, les trois hommes qui doivent baiser Cassie Wright, sont eu aussi très réducteurs. Ils ont tous une motivation à être là mais ce pourquoi ils sont là m’a laissé de marbre. C’est juste une bande de pauvres nazes.

Le récit est censé nous montrer comment le porno a changé nos rapports dans nos sociétés. Mais comme les personnages sont des loosers, des raté ou des gusses en attente de come-back, ils ne sont pas du tout représentants de quoi que ce soit.

On nous promet un suspense mais avec une histoire et des personnages pas mirobolants, le suspense fait assez vite pschitt. A cela il faut ajouter un vocabulaire, certes cru vu le milieu dans lequel ça se passe, mais d’une grande pauvreté. Ça fait resurgir une pauvreté qui pourrait faire douter du talent d’écrivain de Palahniuk.

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