Les sept larmes d’Obéron 1, Jean-Pierre Davidts

oberon1Titre : Les Sept Larmes d’Obéron 1 – Nayr

Auteur :  Jean-Pierre Davidts

Edition : Michel Brûlé

Année : 2008

440 pages

Note : 3/5

L’histoire : Lors d’une escapade en amoureux, Judith et Brent se retrouvent séparés. Brent se retrouve dans un monde où il est capturé par des nains avant d’être vendu dans un marché aux esclaves. Restée dans notre monde Judith va tout faire pour retrouver Brent. Elle va rencontrer le cardinal Da Hora, prêtre assez énigmatique qui prie aussi en direction des anges que des démons.

Ce que j’en pense : C’est la deuxième fois que je lis un auteur francophone utilisant le principe d’humains de notre monde propulsés dans un monde parallèle (Nicolas Bouchard).

Cela permet d’avoir une confrontation entre deux mondes où les deux personnages principaux issus de notre monde apparaissent bébêtes difficilement capable de s’adapter.

Les protagonistes doivent faire face à des problèmes issus du monde de Nayr mais aussi des problèmes causés par la volonté du prêtre d’évangéliser ce monde de païens.

Les personnages principaux sont très banals : Brent est un pur produit de la société de consommation moderne, peu sportif, très attaché à son confort; Judith, fille au physique banal, une « brave fille » dont la visite de Nayr lui permettra de s’affranchir.

A côté d’eux il y a le cardinal Da Hora, qui lui mérite le LOL du mois. Un homme d’église qui a eu un entraînement de commando, qui troque la soutane et le crucifix pour un treillis et un Glock.

Parmi les autochtones on retrouve une guilde des mages machiste qui interdit l’usage de la magie aux femmes; des Seigneurs-Dragons de toutes sortes : paillard, trop jeune, ambitieux politique.

Pour accroitre l’immersion dans le monde de Nayr, l’auteur utilise des notes de bas de pages où il multiplie les références encyclopédiques.

C’est un roman qui se laisse lire mais il manque un peu de complexité pour vraiment être happé.